Alex Alice
64 pages
Éditions Rue de Sèvres

Résumé :

Nos héros, qui ont échappé de justesse aux hommes de Bismarck en embarquant dans l’éthernef, voient le château s’éloigner sous leurs yeux au fil de leur montée dans le ciel. Les voici sur le point de prouver leur théorie, franchir le mur de l’éther et découvrir l’espace mystérieux et infini.Une avarie va faire de leur rêve le plus fou une réalité, les forçant à se poser sur la face cachée de la Lune. Si le père de Séraphin fera tout pour les ramener vivants sur Terre, le Roi semble caresser d’autres espoirs tandis que Séraphin, lui, veut à en savoir plus sur la disparition de sa mère. La conquête de l’espace s’arrêtera-t-elle à ce premier vol ?

Mon avis :

A la différence du premier volume, l’histoire de ce second tome est rythmée par l’action, le suspens et les découvertes. Finies les intrigues de la cours, la construction de l’éthernef et les histoires d’enfants, on assiste cette fois-ci à un voyage interstellaire des plus surprenants. Il n’est pas sans embuches, au contraire, entre les problèmes mécaniques et les dangereuses rêveries du roi, l’équipage de l’aéronef doit réagir au pied levé. Les graphiques sont toujours aussi chouettes (un mélange de dessin et d’aquarelle), les dialogues sont un peu moins riches que dans le premier tome (c’est surtout l’action et l’aventure qui priment ici) et les idées sont à la fois étonnantes et fantastiques. On découvre enfin ce qu’est le château des étoiles et, même si cela méritait plus d’exploration, on vit une véritable conquête de l’espace au fil des pages. L’aventure continuera, car la dernière page nous informe qu’une nouvelle histoire intitulée « Les Chevaliers de Mars » verra bientôt le jour. J’ai hâte.

Ce volume rassemble les chapitres 4, 5 et 6 des publications en journal.

Éditions Rue de Sèvres
63 pages

Résumé :

À la fin du XIXe siècle, la communauté scientifique pense l’espace fait d’éther, qui, utilisée comme énergie, permettrait d’explorer le ciel. 1868 – Marie Dulac, scientifique qui a consacré sa vie à la recherche de l’éther, s’élève en montgolfière pour ce qui doit être le vol du succès : elle atteindra l’éther… mais personne ne pourra en attester, elle ne survivra pas au vol. Seuls son mari, également professeur, et son fils Séraphin, restent détenteurs de ses recherches et de son savoir. Un an plus tard, Séraphin et son père reçoivent une mystérieuse lettre faisant allusion au carnet de la mère de Séraphin les invitant au château du roi de Bavière.

Mon avis :

J’ai aimé cette bande-dessinée pour plusieurs raisons : le genre, les dessins et l’aventure. J’ai lu à divers endroits que l’histoire était « à mi-chemin entre les univers de Jules Verne et de Miyazaki », ce qui est un excellent mélange. En effet, l’histoire fait penser à Cinq semaines en ballon de Jules Verne où un explorateur découvre le moyen de faire de longs trajets en ballon sans contrôler son altitude avec du gaz et du lest. Ici, c’est l’éther que l’ingénieur Dulac tente de maîtriser pour partir dans l’espace. On trouve du Miyazaki entre les pages lorsque l’on suit les enfants (Séraphin, Hans et Sophie) dans le château du Rocher du Cygne. Les dessins, tels de belles aquarelles, sont magnifiques. Épurés et à certains endroits finement détaillés, ils accompagnent admirablement les événements. Il y a même les plans de l’aéronef en cours de construction. L’album est un bel objet et se lit avec grand plaisir. Il s’agit du tome 1, mais il rassemble trois parties, précédemment publiées en feuillet : Le secret de l’éther, les chevaliers de l’éther et les conquérants de l’éther.

 Un entretien avec Alex Alice sur bdgest.com